dimanche 19 août 2018

Tenegria, T2 : La voleuse



Je voudrais avant tout remercier Séverine Silbert pour m'avoir envoyé ce second tome en service presse et, surtout, lui présenter toutes mes plus plates excuses pour mon retard... Je suis vraiment désolée ma belle.

On retrouve ici Louis et Alicia mais aussi (et surtout) Melchior, le frère jumeau de Louis. C'est surtout lui qu'on retrouve en premier plan. L'histoire commence d'ailleurs sur ses souvenirs puis sur son voyage qui l'emmène en France, voyage qu'il entreprend en catimini à la fin du premier tome.

C'est lors de ce voyage qu'il fera la connaissance de Leandra. Je vous laisse cependant découvrir par vous même les circonstances de cette rencontre, pour le moins étonnante...

Bien que ce ne soit pas un "coup de coeur" comme le premier, ca s'en approche beaucoup. On sent que l'histoire s'est mise en place. J'ai trouvé que l'action est plus dense, plus sombre également.
Melchior et Leandra, bien que différents de Louis et Alicia sont tout aussi attachants. Cependant leurs existences ont forgé leurs caractères. On les sent blessés, fragiles malgré leurs carapaces qui peuvent se révéler trompeuses...

La fin du tome 2 et l'extrait du tome 3 nous donne qu'une seule envie : dévorer le tome 3 !

En bref, vous l'aurez compris : J'ai adoré !!!

mercredi 15 août 2018

Un traître à Kensington Palace



On retrouve ici Thomas Pitt, qui est désormais le chef de la "Special Branch". Et on peut dire que cela commence très fort lorsque la Reine Victoria elle-même (oui, oui, on peut difficilement trouver plus victorienne comme époque) confie à Pitt cette mission.

J'ai senti Pitt très perdu. Il découvre les inconvénients de son poste. De même que Charlotte, chez qui l'ont sent le désarroi de ne pas pouvoir l'aider comme du temps où il était policier.
Mon seul regret est que je n'ai pas lu toutes leurs aventures (c'est le dernier sorti) et qu'il est souvent fait allusion à l'une d'entre elles, Lisson Grove. (Voir le post-scriptum...)

Cependant, j'ai beaucoup aimé cette histoire où se mêlent politique, meurtres et trahisons. Pitt est, pour moi, très courageux dans ses actes et ses décisions. L'enquête est intéressante et bien menée, dans la discrétion et avec l'appui de Charlotte qui, sans connaitre l'histoire, arrive à comprendre et à aider Pitt malgré tout.
J'ai particulièrement aimé la scène finale.

PS : Je rajoute ces quelques lignes à ma chronique de base pour vous conter une petite anecdote. Juste avant de taper cet article, je voulais vous remettre celle de "L'inconnue de Blackheath" qui est sur l'ancien blog et en relisant mon opinion, je me suis rendue compte que je disais à peu prés la même chose dans celui-ci concernant les aventures manquantes... Il faut donc réellement que je lise Lisson Grove. Il me parait important dans l'évolution de Thomas (et Charlotte). Il va donc falloir que je l'ajoute à ma pile d'envie et dans ma pal...



vendredi 4 mai 2018

Meurtre dans un fauteuil





Etrange... L'histoire, il n'y a pas grand chose à y redire... Elle est excellente et le coupable est encore une fois la dernière personne qu'on aurait soupçonné... L'étrangeté se trouve plutôt dans le personnage d'Adam Dalgliesh. On le sent perturbé.

Il ne veut plus être policier mais se plonge dans l'enquête malgré tout.

En bref, une enquête agréable malgré l'étrangeté du comportement d'Adam Dalgliesh.





lundi 2 avril 2018

Le monde de Lucrèce



Je voudrais tout d'abord remercier Gilles Paris de m'avoir envoyé ce livre. Nous sommes deux à l'avoir lu à la maison. Vous aurez donc deux avis pour le prix d'un (elle est pas belle la vie ?) : le mien et celui de ma fille Julie, 9 ans.

On y fait donc la connaissance de Lucrèce, qui fait son entrée au collège et qui nous raconte sa vie, un peu à la façon d'un journal intime.

Les personnages sont drôles et réalistes. On rencontre sa famille, déjantée mais pas trop, ainsi que ses amies, les Lines, sans oublier son premier "amoureux". C'est mignon à lire.
Julie : J'ai beaucoup aimé Lucrèce et sa grand-mère. J'ai trouvé qu'elles étaient rigolotes.

L'histoire est, pour moi, sympathique. Les anecdotes sont mignonnes et drôles à lire. Il ne faut pas oublier qu'on lit cela à travers les yeux de Lucrèce qui a 11 ans.
J : J'ai bien aimé l'histoire. Je l'ai trouvé amusante.

Pour le vocabulaire, c'est pareil. Il est tout à fait accessible.
J : Le livre est facile à lire. Et le vocabulaire est assez simple (elle a juste eu un peu de mal avec un ou deux mots mais elle lit très peu).

En bref, pour moi qui suis une adulte, c'est sympathique mais un peu Bisounours.
Ma fille a beaucoup aimé et lui donne la note de 9,5/10.



La légende des 4



Pfff, je devrais le savoir pourtant... On ne commence pas une série de Cassandra O'Donnell si l'on n'en a pas la suite. Sinon, lorsqu'on arrive à la fin du tome, on peste...
Bon, avant de pester cependant, je voudrais remercier tout d'abord Cassandra O'Donnell ainsi que Flammarion Jeunesse pour m'avoir permis de découvrir cette nouvelle série jeunesse.

On découvre ici le monde des Yokaïs et en particulier celui des quatre héritiers des clans Yokaïs.

Bien que je ne sois pas la cible de base, j'ai beaucoup aimé. L'histoire est bien montée. Le caractère des personnages est bien adapté à l'histoire. J'ai beaucoup de tendresse pour Mika. Cassandra a bien réussi à équilibrer ses personnages en alliant la  "maturité" des garous et la "rebellion" des adolescents. Et, bien qu'un peu surprise par le choix des animaux (mais bon, en même temps, une auteure  qui nous sort des mangoustes-garous, cela ne devrait pas nous surprendre), j'ai trouvé qu'ils correspondaient bien aux personnages (ou inversement).
Quant à l'univers, bien que fictif, je lui ai trouvé une belle dose de réalité tant leur Histoire pourrait (dans la limite du réel bien entendu) coller à notre futur et la capacité de l'Humanité à reproduire ses erreurs  et à persister dans son inhumanité.

En bref, que vous soyez ado ou adulte, foncez ! Cassandra nous offre ici un très beau texte. Son seul défaut : nous faire dire "Elle est où la suite ?"




dimanche 18 mars 2018

Scarpetta




Aprés la "rupture" et l'errance de Kay et son entourage, ca fait du bien de retrouver une certaine cohésion et comme la scène finale le souligne aussi bien un "retour au passé". Kay le comprends bien, elle ne ttravaille jamais aussi bien que lorsqu'elle fait équipe avec Marino et c'est ce duo "historique" qui est la  base du groupe. Marino redevient celui qu'on aime. L'enquête également est du genre qu'on aime (en tout cas, que moi j'aime). Et bien que l'un des personnages secondaires ne fasse pas partie des "méchants", bah je ne l'aime quand même pas et sans être chez les méchants, je ne la classerais pas non plus chez les gentils. Alors, oui, je sais, le monde n'est pas tout blanc ou tout noir mais quand même. Je la trouve plus dans le gris foncé que dans le blanc.

En bref, comme je l'avais déjà dit dans de précédentes chroniques, j'avais un peu de mal avec les péripéties de Kay depuis son départ de Richmond mais ce tome m'a vraiment réconcilié avec Kay et son petit monde. Du grand Cornwell et une équipe au top.



vendredi 19 janvier 2018

Registre des morts


Auteur : Patricia Cornwell
Nombre de pages : 468
Editeur : Edition des Deux Terres

4e de couverture :

La morgue inscrit tous les décès au Registre des morts. Ce livre va bientôt prendre une signification différente pour Kay Scarpetta. Lorsqu'elle s'installe à Charleston, en Caroline du Sud, pour y ouvrir avec sa nièce Lucy et Pete Marino un cabinet de médecine légale, elle croit commencer une vie idéale. Mais très vite, elle entre en conflit avec des politiciens locaux et on cherche à saboter son projet. Débute alors une série de morts violentes : un meurtre rituel, un enfant victime de sévices, une joueuse de tennis retrouvée mutilée à Rome, sans autre lien entre ces affaires qu'une certaine patiente d'un prestigieux hôpital psychiatrique de Nouvelle Angleterre. D'autres noms s'ajouteront au Registre des morts, peut-être même celui de Kay.


Je dois avouer que depuis que Kay a quitté Richmond (depuis "Dossier Benton"), j'ai un peu plus de mal. La vie de Scarpetta change et ce, à tous les niveaux. J'ai, en particulier, un peu de mal à la suivre au niveau professionnel (et par conséquent au niveau géographique). Elle m'a cependant fait de la peine dans ce tome-ci. Tout d'abord avec "l'incident" avec Marino, même si lui aussi nous fait de la peine et que l'on s'inquiéte quant à son sort. De plus, l'épisode avec Lucy concernant la bague m'a embêtée. Avec tout ce qu'ils ont traversé elle et Benton, j'estime normal que Kay soit heureuse de la montrer.

Quant à l'enquête en elle-même, Cornwell reste fidèle à ce à quoi elle nous avait habitué : un meurtre dur, et un tueur psychopathe. Je dois dire que j'ai hâte de me replonger dans le prochain tome "Scarpetta" (oui oui, c'est le nom du tome) car comme je l'ai dit, cette partie de la série m'avait un peu perdue et je suis convaincue que notre équipe de choc n'en a pas fini avec Marylin Self.

Ma note : 3/5


La reine du bal


Auteurs : Mary Higgins Clark & Alafair Burke
Nombre de pages : 394
Editeur : Albin Michel

4e de couverture :

Ce soir-là, elle était la reine du bal... pour la dernière fois : la riche et mondaine Virginia Wakeling a été tuée lors du gala du Metropolitan Museum dont elle était l'une des plus généreuses donatrices, vraisemblablement précipitée du toit. Par qui ? L'affaire n'a jamais été élucidée. Trois ans plus tard, Laurie Moran, l'enquêtrice phare de l'émission Suspicion, s'empare du cold case. Elle découvre vite que Virginia était une femme très courtisée : un petit ami nettement plus jeune qu'elle, désigné à l'époque comme le principal suspect, mais également nombreuses de personnalités en vue – collectionneurs, promoteurs immobiliers, entrepreneurs... – avaient noué avec elle d'étroites relations. Tous étaient présents lors de la célèbre soirée caritative. Mais qui aurait eu intérêt à se débarrasser de Virginia ? Après Le Piège de la Belle au bois dormant, la nouvelle enquête à haut risque de Laurie Moran, aux prises avec l'univers à la fois frivole et impitoyable de la jet-set new-yorkaise.



Bien qu'ayant toujours la même structure, il est toujours aussi agréable de retrouver la série "Laurie Moran" écrite à 4 mains. Pour moi, Alex et Laurie nous apparaissent malgré tout comme deux beaux idiots. Cependant, la fin est trés sympa et j'ai donc hâte d'avoir le prochain épisode de "Suspicion". L'écriture est fluidee et nous laisse comme toujours dans le flou au point que j'imagine trés bien la série "Laurie Moran" adaptée à la télévision.

En bref, un moment trés agréable. Pour moi, Mary Higgins Clark reste la Reine du crime en alliant avec brio meurtre et douceur.