Auteur : G. Norman Lippert
Editeur : N/A
Nombre de pages : N/A
4e de couverture :
James Potter, fils aîné de Harry et Ginny, trouve difficile d'être le fils d'une légende. Il rêve de faire ses preuves lors de sa 1ère année à Poudlard. Il devient Gryffondor et se lie d'amitié avec deux autres garçons "nés-Moldus", l'américain Zane Walker, un Serdaigle et Ralph Deedle, un Serpentard. Les séparations entre les maisons sont bien plus souples qu'autrefois ! Mais l'année sera aussi une sorte d'Erasmus, avec une délégation américaine de magiciens et trois professeurs temporaires (dont LE légendaire Benjamin Franklin).
La fameuse suite d'Harry Potter, n'est pas écrite par J.K Rowling. Cette dernière a toutefois donné son accord à l'auteur. Bien que n'étant pas trés chaude par cette suite (je dois même avouer que j'avais abandonné" aprés quelques pages), j'ai toutefois décidé d'accorder une seconde à ce livre. Je l'ai terminé tout à l'heure avec une impatience digne de l'oeuvre originale.
Bien que dans un style différent (on sent que ce n'est pas du J.K Rowling), le retour à Poudlard est agréable et l'histoire intéressante. Les personnages (anciens et nouveaux) sont attachants pour la plupart.
De plus, malgré les différences, l'auteur a bien respecté de nombreux points et l'environnement de J.K Rowling. De nombreux personnages font leur retour dans le paysage avec les quelques années de différence qu'inclut l'histoire. En fait, il se positionne bien dans le temps et pourrait s'intercaler juste avant l'épilogue du dernier chapitre (puisqu'il s'agit de l'année où Albus rentre à Poudlard tandis que James y rentre l'année précédente, soit 18 ans aprés la bataille). Certains personnages (en arrière plan chez Harry) ont un rôle plus important tandis que d'autres (en premier plan) font une apparition furtive mais marquent bien la continuité et l'arrivée de la nouvelle génération.
L'auteur a également respecté et intégré l'analogie historique que J.K avait mise en place.
Au niveau des "similitudes", on peut également remarqué la notion de "groupe". Comme son père, James sait s'entourer dés la rentrée, d'amis qui l'aideront. Toutefois, point intéressant, Norman Lippert a choisi d'intervertir les "natures" des personnages. Ainsi, Harry arrivait à Poudlard quasiment en né-moldu (il découvre le monde de la magie) tandis que ces amis (particulièrement Ron) connaissent le monde de la magie tandis qu'on voit l'inverse chez James. Il a toujours vécu dans le monde magique et connait assez peu la vie quotidienne moldue et se retrouve donc en guide pour ses amis.
Au niveau des différences, il y a tout d'abord le niveau d'études. Les élèves de première année ont des cours plus évolués que leurs parents. La magie y est plus scientifique, plus élaborée. De plus, l'intervention de personnages historiques tels que Merlin ou Benjamin Franklin y est intéressante sans être gênante étant donné le contexte magique. Une habile cohabitation entre monde magique et moldu, entre passé et présent.
En bref, James Potter est un retour à Poudlard très agréable pour les passionnés du monde d'Harry. Il perpétue correctement l'évolution d'Harry et sa famille et démontre, comme souvent, et comme Harry l'avait découvert lui-même, la difficulté d'un enfant de parent célèbre à se faire sa propre place dans le monde et à sortir de l'ombre de ses parents.
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